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La Coalition pour le droit de manifester à Québec a été mise sur pied en 2014 par des groupes sociaux inquiets de la détérioration du droit de manifester sur le territoire de la Ville de Québec. La Coalition revendique le respect du droit de manifester, tout comme les droits à la liberté d’expression, à la liberté de réunion et à la liberté d’association qui sont garantis par nos chartes.

Elle dénonce l’utilisation arbitraire des règlements municipaux, tel que le Code de la sécurité routière, pour restreindre la tenue de manifestations. Elle revendique l’abrogation du Règlement sur la sécurité lors de la tenue de rassemblements sur la voie publique (R.V.Q. 2817) qui oblige toute personne qui organise une manifestation sur plus de 150 mètres à donner des informations au SPVQ.

Pour le droit à l’espace public sans discrimination

En prévision des élections municipales d’octobre 2025, la Coalition mène une campagne “ Pour le droit à l’espace public sans discrimination ” afin de dénoncer la répression policière et le profilage social, politique et racial du SPVQ et la complicité et l’inaction de l’administration municipale et du Maire Marchand. La Coalition revendique, dans le cadre de cette campagne : 

  • Que l’administration Marchand reconnaisse le profilage racial pratiqué par le SPVQ à l’égard des personnes racisées sur le territoire de la Ville de Québec et qu’elle mène une enquête statistique sur l’ethnicité des personnes interpellées et interceptées. 
  • Que l’administration Marchand reconnaisse le profilage social pratiqué par le SPVQ et s’engage à mettre fin à la judiciarisation des personnes en situation d’itinérance.
  • Que l’administration Marchand veille au respect des droits de l’ensemble de la population de la ville, dont le droit à l’espace public et le droit de manifester, notamment en abrogeant le règlement 2817.

10 ans d’histoire 

La Coalition pour le droit de manifester à Québec a été mise sur pied en 2014 par des groupes sociaux inquiets de la détérioration du droit de manifester sur le territoire de la Ville de Québec. Elle dénonçait alors l’application abusive du Règlement sur la paix et le bon ordre et exigeait le retrait de l’article 19.2 qui rendait illégale une manifestation qui n’aurait pas fourni son lieu, son heure et son itinéraire au SPVQ ou qui ne l’aurait pas respecté. Elle demandait également l’arrêt de l’utilisation du Code de la sécurité routière pour pénaliser les manifestant.e.s. Un jugement de la Cour d’appel du Québec a déclaré en 2019 que les articles en question étaient inconstitutionnels. Depuis 2022, elle revendique la modification du nouveau Règlement sur la sécurité lors de la tenue de rassemblements sur la voie publique, un règlement tout aussi abusif et répressif que le dernier.